My Voice Will Be Heard Today..

Si je devais être parfaitement honnête, tout en sachant que ce blog ne sera jamais lu, à mon grand bonheur, j'aurai alors quelques choses à dire.

Je me torture moi-même chaque jours. Et chaque soir. Je me torture chaque moment de la journée, quand je le peux.
Je pense à nos souvenirs, nos moments, j'essai de me souvenir de ton odeur, du timbre de ta voix quand tu étais taquin, de l'étincelle qui animait ton regard, de la douceur de tes étreintes et des baisers que tu me donnais sur le front. Et surtout, cette écoute que nous avions pour l'autre.

Je n'essai pas de le faire pour me torturer pour le faire, mais juste pour essayer de me rappeler du bonheur dans lequel je baignais lorsque tout ça arrivait, que je le vivait pleinement.

Et que l'on me parle de toi, ou t'apercevoir en m'ignorant est juste pire.
Je sais tout ce que nous avons perdu mais le pire, de toutes les tortures au monde, c'est de ne pas en connaitre la raison.
Ni à quel moment ça a commencé.

Je me détruis.
Je me tue moi-même.
Pour rien.

Mais je me dis, que parfois, tu te souviens de moi aussi, que je ne suis pas la seule à me torturer. 
Car après tous ces ressentis, après tous ces mots et moments partagés, ne serait ce pas injuste que je sois la seule à en souffrir autant ?

Je n'aurai encore une fois, jamais la réponse.
Mais j'espère être encore un peu présente dans ta vie, cachés au fond de tes pensés.
En me disant que tu serai peut être fier de ce que je suis devenue et qui j'essaye d'être.

Cassiopeia, et c'était le nom le plus connu que l'on puisse avoir de ce personnage un peu esseulé.
Et c'était le nom d'un personnage qui ne parlait pas beaucoup, qui se connait parfaitement, mais qui ne laissait surement pas les autres le faire. Mais à toute cause a une origine.

Il est bien fou, de se souvenir souvent. Il est encore plus incroyable de ne pouvoir dater ses souvenirs, ou se dire qu'ils datent d'au moins 10 ans ou presque.
Et pourtant, ils portent en nous encore un écho tellement fort qu'il est dur de l'oublier, même de le ternir par le temps.

( Je ne crois plus rien, et pourtant j'espère toujours. )

Je n'arrive plus à écrire, car je sais ce que je veux écrire et exprimer. Après, qui sera là pour le lire? Pour l'écouter et le partager? me rassurer?
Je suis une froussarde, ça ce n'est pas nouveau. Je n'aime pas à faire connaitre ce que je ressens. Et qu'est ce que je ressens?
De la peine. Une lassitude, et j'essai de trouver en ce monde un attrait plus beau, plus lointain, plus magique à ma vie quotidienne.
Je veux alors, que dans mes photographies, s'y retrouvent les gens qui cherchent aussi à s'évader, à rêver, à ne plus se torturer et voir que le monde peut être aussi un monde pleins de merveilles, comme dans nos esprits et imaginations.

Et je sais qui je suis, je le pense. Rêveuse. L'éternelle réveuse.

A rêver de tout ce qui aurait pu être et ce qui pourrait être. Et ce n'est pas une déprime ni même passager. Cela a toujours été et sera toujours.
Et j'aime ça bien.

Je rêve de tout.


"

Commençons avec Zombie, bien des années après. C'est à dire et environ 8 ans. Un paquet d'années, un grand nombre.
Lisant un livre, sachant très bien ce qu'il y trouverait, s'évadant encore un peu. Et par sa fenêtre, le ciel était à l'image de la température extérieur, grisâtre, lourd et menaçant de tomber d'une seconde à l'autre. Il ne manquait rien à ce tableau. Parfois quelques messages lus et écris, une histoire en tête et une vie des plus épanouissante. 

Revoyons alors Alice, le même tableau météorologique, le livre en moins. Le sport en plus, le jeu, les façons de s'évader et d'évacuer les mauvaises ondes ressentis et créées. Le coeur lourd de plus. 

Que manque t il au fond?
"

Je me suis confronté au passé. Un regard sur un visage puis la chute dans le vide. Des milliers d'années lumières a visionné à nouveau en l'espace de quelques secondes.
Et enfin, le retour à la réalité. Des néons et un visage aux yeux pétillants, à la voix mielleuse et à la tenue légerement décontractée.

Le saut dans le vide et l'ennuie, la chaleur et la condensation apparaissaient comme si elles étaient familières.